Les médias s’en font de plus en plus le relais : une exposition prolongée au bruit peut occasionner bien des méfaits et certains professionnels comme les intermittents du spectacle ou les festivaliers y sont dangereusement confrontés.
En ce mois d’août et parce que l’été est propice à de multiples manifestations culturelles (festivals...), nous faisons un focus sur les dernières évolutions de la législation concernant les bruits et sons amplifiés.

Un rappel s’impose également sur le comportement à adopter face aux expositions sonores.

Gare aux acouphènes après un festival

Législation : que dit la loi en matière de prévention des risques liés aux bruits et aux sons amplifiés ?

La saison a commencé officiellement il y a un mois avec la fête de la musique et depuis, concerts de rue, festivals battent leur plein…. non sans dangers notamment pour nos oreilles.

Depuis déjà de nombreuses années, l’OMS et les différentes instances nationales pointent du doigt les dommages causés par une exposition trop longue à des niveaux sonores trop élevés sur l’audition entre autres sur le jeune public.

En effet, nombre de traumatismes sont répertoriés et cela alerte les autorités.

Si les festivaliers sont concernés, les professionnels exerçant une activité dans un milieu sonore ne sont pas épargnés.

Que dit la loi pour prémunir de ces éventuels problèmes auprès des travailleurs et particuliers ?

Loi contestée par le milieu musical, car il détériorerai la qualité du son restitué, l’ article (L.1336-1 du code de la santé publique) et son décret d’application n° 2017-1244 du 7 août 2017 relatif à la prévention des risques liés aux bruits et aux sons amplifiés, coconstruit étroitement avec les ministères chargés de l’environnement et de la culture a vu le jour et propose de nombreuses avancées au regard de la précédente version.

A retenir :

Si auparavant, seuls les lieux clos diffusant habituellement de la musique amplifiée étaient concernés, ce nouveau texte élargit le champ d’application de cette réglementation à tous les lieux clos (lieux diffusant des sons amplifiés à titre habituel ou occasionnel, cinéma...) et ouverts (festivals en plein air...) et dont le niveau sonore moyen sur une durée de 8 heures est supérieur à 80 dB (A). Peuvent donc être concernés par cette réglementation non seulement les salles de concert, les discothèques, les bars musicaux, les restaurants mais aussi les festivals, cinémas ou encore les salles municipales.

En d’autres termes le niveau sonore moyen, mesuré sur quinze minutes, ne pourra plus dépasser 102 décibels, au lieu des 105 autorisés auparavant. (Depuis 1998).

Cela correspond à diviser par deux l’intensité sonore.

En cas de non-respect, cela expose à une contravention de 1500 Euros.

Le décret oblige ces lieux à afficher leurs niveaux sonores, à informer le public sur les risques auditifs, à fournir des protections auditives de type bouchons d’oreilles et à créer des zones de repos auditif.

Rappelons qu’une exposition de plus de 8 heures à 80 dB commence à être dangereuse pour notre oreille et nécessite un équipement adéquat.

Quels sont les risques pour votre audition ?

En cas d’exposition sonore, trop forte ou prolongée, les risques encourus peuvent être graves et irréversibles.

Surdité, audition réduite…. on ne soupçonne pas toujours le large spectre que peut causer une exposition au bruit.

Découvrez via cette infographie les désagréments possibles.

Les effets parfois irréversibles du bruit sur l’organisme

L’acouphène, est une des conséquences les plus perturbantes d’un traumatisme sonore aigu qui peut se produire lors de concerts ou festivals.

Voici un témoignage d’un ancien musicien atteint d’acouphènes :

Acouphènes : les séquelles irréversibles des traumatismes sonores

Se protéger du bruit en tant que professionnel sur les festivals

S’il n’est plus à prouver que la prévention reste la meilleure des solutions pour pouvoir préserver son audition, les professionnels exposés aux bruits font face parfois à un dilemme résultant de leurs activités.

En effet, un ingénieur du son qui doit faire par exemple les balances, ne privilégiera pas forcément le port d’une protection auditive, car cela peut le gêner dans son réglage et occasionner une mauvaise restitution du son au public.

Il existe néanmoins et selon son les métiers des moyens de protection extrêmement adaptés sur-mesure pour un confort optimal et permettant de conserver une expérience musicale d’excellente qualité.

Découvrez nos bouchons sur-mesure et discrets pour profiter de votre été tout en étant protégé.

Protéger son audition quand on est festivalier

Si vous ne souhaitez pas intégrer le groupe des 5 millions de personnes souffrant d’acouphènes en permanence en France alors suivez ces quelques préconisations :

  • Eloignez-vous des enceintes
  • Reposez vos oreilles régulièrement dans des zones calmes
  • Equipez-vous de casques ou de bouchons d’oreilles

Sachez également que l’association JNA a créé une application sonomètre gratuite afin de vérifier la qualité de son environnement sonore.

Notre principale préoccupation est de vous protéger du bruit, faites attention à vos oreilles et passez un excellent été !

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Sources : CIDB / Le Monde / Sciences et avenir / Ministère des Solidarités et de la Santé / Allodocteurs.fr

 

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